Les hommes et femmes de médias s’engagent pour le plaidoyer auprès des autorités administratives, politiques et des leaders communautaires pour l’élimination du paludisme

(Ouagadougou, le 30 novembre 2023) Dans la journée du jeudi 30 novembre 2023 au siège de l’ Office de développement des églises évangélique (ODE) à Ouagadougou, les hommes et femmes des médias, notamment le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire (CJCN-SA), ont été conviés à une séance de travail pour le plaidoyer pour l’engagement des autorités administratives et politiques, des leaders communautaires et des médias en faveur de l’élimination du paludisme.

C’est dans la perspective de soutenir les actions du gouvernement en faveur de l’élimination du paludisme à l’orée 2030 que l’Association pour l’intégration économique et sociale des femmes dans le développement (IES/femmes), en collaboration avec le Secrétariat permanent du palu (SP/Palu) et Speak Africa, a organisé ces séances de travail en vue de susciter l’engagement des autorités administratives et politiques, des leaders communautaires et des médias en faveur de l’élimination du paludisme, avec en toile de fond, un focus sur le projet pilote dénommé « Zéro palu ! Je m’engage », en cours dans le district sanitaire de Bogodogo.

Une trentaine de participants composés notamment du Club des journalistes et communicateurs pour la Nutrition (CJCN-SA), de l’Association des journalistes et communicateurs en population et développement (AJCPD), du SP/Palu, de la Direction régionale de la santé du Centre, du Champion national de la nutrition, de IES/Femmes, etc. ont pris part à cette séance de travail qui avait pour objectif d’engager les acteurs concernés dans la promotion des mesures de prévention du paludisme au sein de leur communauté respective.

Notons que dans la dynamique de stopper le développement des moustiques et larves responsables de la transmission des maladies dites vectorielles, c’est-à-dire le paludisme, la dengue et le chikungunya au Burkina Faso, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a déployé une batterie de mesures de riposte dont notamment l’allocation au titre de l’année 2023 d’un milliard de francs CFA, avec en perspective, l’introduction des vaccins antipaludiques RTS’S et R21 à partir de Janvier 2024. A cela s’ajoute entre autres actions, la mise à disposition gratuite au profit des ménages, de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA), la mise en place des journées nationales de lutte anti larvaire, la mise en œuvre de campagnes de Chimio prévention contre le paludisme saisonnier (CPS), etc.

Pour soutenir les actions du gouvernement dans cette lutte qui se veut collective contre le paludisme, la dengue et le chikungunya, un appel est lancé à l’endroit des autorités administratives, politiques, des leaders communautaires, des médias, de tous les acteurs concernés ainsi qu’à l’endroit des populations, à tous s’engager en faveur de l’élimination de ces fléaux, notamment le paludisme.

Cet engagement se matérialise pour les autorités administratives et politiques, entre autres par l’application des textes en lien avec l’hygiène et l’assainissement, l’allocation de budget communal pour les activités communautaires de lutte contre le paludisme, l’institution de journées communautaires de salubrité, etc. Les leaders coutumiers quant à eux, sont appelés entre autres à transmettre des messages simples sur l’ampleur du paludisme dans leurs communautés, à faire barrage aux éventuelles rumeurs et désinformations, à sensibiliser les populations à l’usage adéquate des moustiquaires, à encourager les mères à la prise des médicaments des enfants, etc., pour qu’ensemble, le paludisme qui décime notamment les enfants et les femmes enceintes, soit définitivement booté du Burkina Faso à l’orée de 2030.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *